Le secteur informel en Afrique représente une part importante de l'économie du continent. Il regroupe des activités économiques qui échappent au contrôle et à la réglementation de l'État, comme le commerce de rue, le transport, l'artisanat ou les services domestiques. Ces activités sont souvent exercées par des personnes qui n'ont pas accès au système bancaire formel, soit parce qu'elles n'ont pas de garanties, soit parce qu'elles sont exclues des services financiers conventionnels.

Face à cette situation, les microfinances offrent une alternative intéressante pour ces acteurs du secteur informel. Les microfinances sont des institutions qui proposent des services financiers adaptés aux besoins des populations à faible revenu, comme le microcrédit, l'épargne, l'assurance ou le transfert d'argent. Parmi ces services, la collecte journalière est particulièrement appréciée par les acteurs du secteur informel en Afrique. Il s'agit d'un système qui permet aux clients de déposer chaque jour une petite somme d'argent auprès d'un agent de la microfinance, qui vient les collecter à leur lieu de travail ou à leur domicile. Ce système présente plusieurs avantages pour les acteurs du secteur informel :

Il leur permet de constituer une épargne sécurisée, sans avoir à se déplacer jusqu'à une agence bancaire ou à garder leur argent chez eux, ce qui peut être risqué.

Il leur permet de bénéficier d'un crédit facilement, en fonction du montant épargné et de leur capacité de remboursement. Le crédit peut servir à financer des besoins personnels ou professionnels, comme l'achat de matériel, la formation ou la diversification des activités.

Il leur permet de renforcer leur discipline financière, en les incitant à épargner régulièrement et à gérer leur budget de manière responsable.

Il leur permet de créer un lien de confiance avec la microfinance, qui peut leur offrir d'autres services adaptés à leurs besoins.

La collecte journalière est donc un service qui répond aux attentes des acteurs du secteur informel en Afrique, qui cherchent à améliorer leurs conditions de vie et à développer leurs activités économiques. Elle illustre le rôle positif que peuvent jouer les microfinances dans l'inclusion financière et le développement du continent africain.